Le marché du blé sur Euronext enregistre une deuxième séance consécutive de baisse, faisant passer le cours du blé une nouvelle fois sous les 200 €/t pour clôturer à 197 €/t sur l’échéance Septembre. La situation de statu quo en Russie laisse les opérateurs hésitants, avec un niveau d’avancée de récolte dans le pays à seulement 30 % à comparer à 40 % l’an passé. Les pluies persistantes font également craindre une dégradation de qualité, avec la région Sud qui pourrait être la plus touchée. Les volumes peinant à arriver, les exportateurs changent les origines de chargement, faisant profiter l’Australie de cette situation. En France, la rétention des agriculteurs reste présente, dans un contexte de prix qui reste bas par rapport au coût de production. La prime portuaire reste ferme, mais nécessitera un réel regain de demande pour rebondir. Ailleurs en Europe, les récoltes affichent également du retard à l’instar de l’Allemagne et des pays baltes. <br />
Enfin les opérateurs resteront attentifs aux annonces des droits de douane aux USA, qui devraient s’afficher autour des 15 % pour de nombreux produits en excluant certains secteurs tels que les produits médicaux ou encore les spiritueux.   

Blé tendre

Statu quo sur le blé 

Les orges fourragères continuent de profiter d’une prime relativement élevée pour la saison autour de -11 €/t à Rouen. Les récents chargements chinois au début du mois, pour remplacer du volume mer Noire, ont en effet soutenu la prime, permettant aux orges de s’afficher à 186€/t à Rouen. L’orge fourragère souffre cependant de la morosité persistante sur le marché du blé Euronext. Les deux séances précédentes annulent en partie les gains réalisés en début du mois. De plus le regain de la parité €/$ à 1.174 pèse de nouveau sur les céréales en Europe, dans l’attente des annonces officielles de droits de douane aux USA. Les taxes semblent s’afficher autour des 15 %, sauf certains secteurs, rassurant ainsi les opérateurs quant à l’escalade de la guerre commerciale.  

Orge mouture

Morosité sur les céréales 

La baisse du prix de l’orge brassicole de printemps se poursuit. Elle marque même un nouveau plus bas de campagne à seulement 212 €/t FOB Creil. L’écart de prix entre orge de printemps et orge fourragère tombe lui aussi à son plus bas niveau de campagne. La prime de risque climatique sur cette culture de printemps semble réduite à son minimum. Néanmoins, les pluies observées mais surtout encore attendues sur le nord de l’Europe à quelques semaines du début de la moisson seront à surveiller en cas de dégradation qualitative des origines danoises ou scandinaves.<br />
Dans le reste du complexe, le soutien ne semble déjà plus d'actualité et la lourdeur du marché européen reprend le dessus. <br />
Blé et maïs reviennent peu à peu sur leurs plus bas de campagne sur Euronext, sous pression des fonds et d'une parité euro-dollar de retour sur ses plus hauts. 

Orge brassicole de printemps

Marché sous pression

Le maïs européen poursuit son repli entamé en début de semaine. <br />
Il faut dire que les éléments de soutien se font moins nombreux que la semaine dernière. Côté météo, le retour des pluies en Europe a permis de redonner un peu d'air aux cultures et de stopper la dégradation des potentiels de rendement. <br />
Aux US, les conditions de culture sont proches de la perfection et les perspectives de rendement sont très rassurantes. Face à cela, aucun tarif ne semble avoir été mis en place en Europe contre le maïs US alors que ce dernier semble particulièrement compétitif pour entrer sur le territoire du Vieux continent. Dans ce contexte, des importations massives de maïs US pourraient bien apparaître dans les mois à venir afin de compenser les pertes de production locale. <br />
Du côté du blé, la tension observée à court terme en Russie après une semaine de récolte à l'arrêt semble se calmer, enlevant encore un élément de soutien aux cours européens.

Maïs

Reprise de la baisse

        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/large/1/1/3/2/6882311-1-fre-FR/715be663931f-Fest.png" alt="" height="300" width="212" /></figure>

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<p>Cette ann&eacute;e la 40&egrave;me &eacute;dition de Fest'Agri aura lieu les 2 &amp; 3 ao&ucirc;t 2025 &agrave; Ambon.</p><p>Au programme : Courses de moiss batt et de tracteurs tondeuses, march&eacute; de producteurs, feu d'artifice, bapt&ecirc;me de tracteur, d&eacute;monstration de mat&eacute;riel, mini ferme, village partenaires et village enfants...</p><aside class="factbox">
    <h2>BON &Agrave; SAVOIR</h2>
    <p>Un concert aura lieu le samedi soir avec au programme : Les Fatals Picards, Plantec et Les Gaillards d&#039;en face, avec un feu d&#039;artifice et restauration sur place.</p>
</aside>
<p><a href="https://www.jeunesagriculteursmorbihan.com/billetterie-fest-agri/" target="_blank" title="billetterie ">R&eacute;servation sur notre site internet, rubrique Billetterie fest'Agri</a></p><p>Tarifs 20 euros, gratuit - 12 ans</p>


40ème édition de Fest'Agri

<p>Retrouvez&nbsp;le <a href="https://www.cogedis.com/" target="_blank" title="">Groupe Cogedis</a> &agrave; la <strong>f&ecirc;te de l'agriculture des JA44</strong> les 23 et 24 ao&ucirc;t 2025 &agrave; Gu&eacute;rande.</p>


Le Groupe Cogedis à la Fête de l'agriculture de Guérande les 23 et 24 août

<p>Partenaire historique des Jeunes Agriculteurs de la Loire-Atlantique, le Cr&eacute;dit Agricole Atlantique Vend&eacute;e vous donne rendez-vous les 23&nbsp;et 24&nbsp;ao&ucirc;t prochains &agrave; Gu&eacute;rande&nbsp;sur son stand lors de la f&ecirc;te de l&rsquo;agriculture. Venez d&eacute;couvrir ou red&eacute;couvrir les moiss&rsquo;batt&rsquo;cross, la mini-ferme et bien d&rsquo;autres animations&nbsp; riches et vari&eacute;es qui raviront les petits comme les grands.</p><p>Et pour celles et ceux&nbsp;qui souhaitent s&rsquo;informer sur l&rsquo;installation et la transmission, la chambre d&rsquo;agriculture vous donne rendez-vous le dimanche 24&nbsp;ao&ucirc;t sur leur stand pour participer &agrave; des &eacute;changes entre porteurs de projet et futurs c&eacute;dants.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/medium/2/6/1/6/7536162-1-fre-FR/7883eac65120-affiche-FA-44.jpg" alt="" height="200" width="142" /></figure>

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SAVE THE DATE : Fête de l'agriculture en Loire-Atlantique

<p><strong>LES&nbsp;TEMPS FORTS SUR LA 78e FOIRE DE CHALON</strong>S&nbsp; : L'Agriculture C&oelig;ur de Nos Territoires est une d&eacute;marche f&eacute;d&eacute;ratrice devenue une marque collective avec des acteurs de l&rsquo;agriculture et de la viticulture, les 2 poumons de notre &eacute;conomie, tous au service de notre souverainet&eacute; alimentaire et &eacute;nerg&eacute;tique</p><p>Un secteur d&rsquo;activit&eacute; d&rsquo;avenir et porteur d&rsquo;innovations, cr&eacute;ateur de valeur ajout&eacute;e et pourvoyeur de formations et d&rsquo;emplois (avec de nombreuses passerelles entre les m&eacute;tiers)&nbsp;</p><p>Avec pour objectifs de mettre en lumi&egrave;re la pluralit&eacute; des m&eacute;tiers et la diversit&eacute; des activit&eacute;s de notre agriculture, vitrine de l&rsquo;excellence des savoir-faire de notre territoire, de donner envie &agrave; des jeunes de s&rsquo;installer</p><p><u>A qui s&rsquo;adresse Agriculture C&oelig;ur de Nos Territoires ?</u></p><p>Au grand public&nbsp;: informer, expliquer, faire de la p&eacute;dagogie&nbsp;</p><p>Aux politiques et d&eacute;cideurs&nbsp;: informer et partager une m&ecirc;me vision, des enjeux et des ambitions cr&eacute;atrices de valeur ajout&eacute;e</p><p>Aux acteurs &eacute;conomiques&nbsp;: l&rsquo;agriculture contribue positivement au PIB de notre territoire. Notre agriculture est g&eacute;n&eacute;reuse et solidaire. Nombreuses sont ses actions au b&eacute;n&eacute;fice d&rsquo;associations locales&nbsp;</p><p>Aux exploitants eux-m&ecirc;mes&nbsp;: &ecirc;tre ambassadeur individuellement et collectivement, partager un sentiment de fiert&eacute;.&nbsp;</p>


Foire de Chalons-en-Champagne

« Cultiver l'engagement » : à la rencontre d’agricultrices et d’agriculteurs engagés

Lire le dossier

Série d'été

Fils de Poète (champion de France 2023 à Paris), plus d’une tonne, issu d’un élevage du Cher… Tout ce qu’il faut savoir sur Trianon, le taureau charolais en tête d’affiche

Les Lexion de Claas toujours plus nombreuses et mieux dotées

Dermatose nodulaire contagieuse : l'Etat détaille les modalités d'indemnisation des éleveurs

Les premiers ensilages de maïs prévus vers la mi-août

<p><em>&laquo; Au d&eacute;but, je voulais juste t&eacute;moigner de mon histoire. Comment j&rsquo;avais &eacute;t&eacute; accompagn&eacute; par Solidarit&eacute; paysans 44, comment j&rsquo;avais remont&eacute; la pente... Et puis, finalement, je me suis propos&eacute; pour devenir b&eacute;n&eacute;vole. Pour moi, c&rsquo;est une fa&ccedil;on de rendre ce que l&rsquo;on m&rsquo;a donn&eacute;&nbsp;&raquo;. </em>A 39 ans, Steeve Moreau est install&eacute; en production laiti&egrave;re biologique &agrave; Marsac-sur-Don (Loire-Atlantique) depuis 6 ans. Depuis quelques mois, il a un nouvel associ&eacute;, Arnaud, 35 ans, qui a repris les parts de son ancien associ&eacute;, Jean-Clair, parti en retraite. A l&rsquo;aise dans son m&eacute;tier d&rsquo;&eacute;leveur laitier, Steeve est &eacute;galement &eacute;panoui dans sa vie personnelle et familiale.</p><p>Mais il n&rsquo;en a pas toujours &eacute;t&eacute; ainsi&hellip; Au d&eacute;but de sa carri&egrave;re, install&eacute; seul en production laiti&egrave;re, sans aides, sans famille agricole, et surtout au mauvais moment (un an avant la crise laiti&egrave;re de 2009), Steeve a connu de grandes difficult&eacute;s, financi&egrave;res et organisationnelles. <em>&laquo;&nbsp;C&rsquo;est &agrave; l&rsquo;occasion d&rsquo;un recouvrement MSA que ma situation a &eacute;t&eacute; d&eacute;couverte. Une travailleuse sociale de la MSA a alert&eacute; Solidarit&eacute; paysans et ils sont venus chez moi&nbsp;&raquo;.</em></p><h2><strong>Le salariat avant une nouvelle installation</strong></h2><p>L&rsquo;accompagnement lui est d&rsquo;une grande aide, mais la liquidation judiciaire ne peut pas &ecirc;tre &eacute;vit&eacute;e. Toutefois, m&ecirc;me apr&egrave;s cet &eacute;chec, Steeve ne veut pas renoncer &agrave; l&rsquo;agriculture&nbsp;: il devient alors salari&eacute; agricole pendant plusieurs ann&eacute;es. Il est efficace, s&eacute;rieux et ne compte pas ses heures&nbsp;: <em>&laquo;&nbsp;Moi, c&rsquo;est boulot, boulot&nbsp;&raquo;,</em> s&rsquo;amuse-t-il.</p><p>C&rsquo;est dans l&rsquo;une des fermes o&ugrave; il est employ&eacute; et o&ugrave; il seconde efficacement l&rsquo;exploitant, qu&rsquo;il a l&rsquo;opportunit&eacute; de se r&eacute;installer comme agriculteur, &agrave; Marsac-sur-Don. <em>&laquo;&nbsp;Je n&rsquo;ai jamais perdu espoir. J&rsquo;avais envie de redevenir exploitant, d&rsquo;&ecirc;tre mon propre patron, libre de mes horaires&nbsp;&raquo;.</em></p><p>C&rsquo;est donc peu de temps apr&egrave;s qu&rsquo;il se propose comme b&eacute;n&eacute;vole pour Solidarit&eacute; paysans 44&nbsp;: <em>&laquo;&nbsp;Comme on a pris l&rsquo;habitude de traire tr&egrave;s t&ocirc;t, j&rsquo;ai souvent fini mon travail de la matin&eacute;e &agrave; 7 heures 30. Je suis disponible pour m&rsquo;occuper de mes enfants, ou, si besoin, pour me rendre &agrave; un rendez-vous pour Solidarit&eacute; paysans &raquo;.</em></p><div class="citation">
    <span>"On peut faire des erreurs et remonter la pente"</span>
</div>
<p><em>&laquo;&nbsp;On ne se d&eacute;place jamais tout seul, on est toujours avec l&rsquo;une des travailleuses sociales salari&eacute;es de l&rsquo;association, Isabelle, qui est &agrave; temps-plein ou Claire, qui est &agrave; mi-temps. Et on est un ou deux b&eacute;n&eacute;voles. On ne se rend que chez des gens qui ont accept&eacute; notre venue. On ne force jamais personne&nbsp;&raquo;.</em></p><p><em>&laquo;&nbsp;Mon r&ocirc;le c&rsquo;est de les &eacute;couter. C&rsquo;est aussi de raconter mon histoire, de dire qu&rsquo;on peut faire des erreurs, changer de syst&egrave;me, et remonter la pente. Avec mes exp&eacute;riences, j&rsquo;ai vu beaucoup de fa&ccedil;ons de faire. Je peux donner mes id&eacute;es, dire ce que pense&nbsp;&raquo;. </em></p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/1/8/3/9/7619381-1-fre-FR/b3fd29e2dece-PCsteeve3.JPG" alt="" height="1115" width="1000" /><figcaption>&laquo; Dans les dossiers que l&rsquo;on suit, il y a presque toujours un m&eacute;lange de difficult&eacute;s professionnelles et priv&eacute;es &raquo;. (Cr&eacute;dits photo : Catherine Perrot)</figcaption></figure>

</div>
<p><em>&laquo;&nbsp;Il y a des dossiers plus ou moins difficiles, et presque toujours un m&eacute;lange de difficult&eacute;s professionnelles et priv&eacute;es. Il y a de tout, mais ce qu&rsquo;on voit pas mal en ce moment, ce sont des jeunes, de 30 &agrave; 40 ans, qui veulent tout, tout de suite&hellip; Ils ach&egrave;tent trop de mat&eacute;riel, ils se retrouvent d&eacute;bord&eacute;s de travail, en cessation de paiement et s&rsquo;ent&ecirc;tent dans leur syst&egrave;me&nbsp;&raquo;.</em></p><p>Sur ce plan-l&agrave;, Steeve peut t&eacute;moigner que travailler plus n&rsquo;est pas toujours synonyme de gagner plus en agriculture. Lui qui &eacute;tait plut&ocirc;t branch&eacute; &laquo;&nbsp;production intensive&nbsp;&raquo; dans ses jeunes ann&eacute;es, se retrouve &agrave; pr&eacute;sent &agrave; la t&ecirc;te d&rsquo;une exploitation bio tout herbe, autonome en alimentation (gr&acirc;ce &agrave; un s&eacute;chage en grange), et qui parvient &agrave; faire vivre deux exploitants avec seulement 50 vaches sur 90 hectares.</p><p>La palette des solutions qui peuvent s&rsquo;offrir &agrave; des agriculteurs en difficult&eacute; est large, qu&rsquo;elles soient techniques, &eacute;conomiques, organisationnelles, ou judiciaires. <em>&laquo;&nbsp;La liquidation judiciaire, c&rsquo;est le dernier recours&nbsp;&raquo;</em>, assure Steeve, qui est n&eacute;anmoins l&agrave; aussi pour dire qu&rsquo;on peut y survivre.</p><p><em>&laquo; J&rsquo;apprends encore, je ne prends pas de dossiers trop compliqu&eacute;s. Je ne prends pas non plus de dossiers concernant des gens que je connais. Il y a beaucoup d&rsquo;anciens b&eacute;n&eacute;voles qui ont plus d&rsquo;exp&eacute;rience que moi, qui savent mieux g&eacute;rer les situations difficiles. On se retrouve tous une fois par mois pour discuter de certains cas. On peut faire aussi parfois des &laquo;&nbsp;&eacute;changes de pratiques&nbsp;&raquo; avec les b&eacute;n&eacute;voles des d&eacute;partements voisins&nbsp;&raquo;.</em></p><div class="citation">
    <span>"Je suis le seul b&eacute;n&eacute;vole agriculteur en activit&eacute;"</span>
</div>
<p>Parmi les 40 b&eacute;n&eacute;voles de Solidarit&eacute; paysans 44, Steeve est le seul agriculteur en activit&eacute;. <em>&laquo;&nbsp;Tous les autres agriculteurs sont en retraite et nous avons aussi des b&eacute;n&eacute;voles qui sont salari&eacute;s. Je trouve normal de donner de mon temps pour &ccedil;a. Et humainement, c&rsquo;est enrichissant, &ccedil;a permet de voir du monde. Mais c&rsquo;est compl&egrave;tement &agrave; part de la ferme, cela n&rsquo;empi&egrave;te pas du tout sur mon travail.&nbsp;&raquo;</em></p><p>Confidentialit&eacute; oblige, Steeve n&rsquo;&eacute;voque jamais les cas qu&rsquo;il rencontre, ni avec son associ&eacute;, ni avec sa famille. Et il estime ne pas avoir besoin de s&rsquo;&eacute;pancher en dehors de l&rsquo;association&nbsp;: <em>&laquo;&nbsp;Je suis assez solide et puis si on a besoin de parler, il y a Isabelle et Claire, les salari&eacute;es&nbsp;&raquo;.</em> Le seul impact qu&rsquo;il voit dans son travail quotidien est plut&ocirc;t b&eacute;n&eacute;fique&nbsp;: <em>&laquo; J&rsquo;ai appris &agrave; ne pas me prendre la t&ecirc;te, ne pas me tracasser pour des petits trucs&nbsp;&raquo;.</em></p>        
<div  class=" ez-embed-type-image">
    
    
        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/7/3/9/7619378-1-fre-FR/d893cdc7df1a-PCsteeve2.JPG" alt="" height="562" width="1000" /><figcaption>Steeve est install&eacute; depuis 6 ans sur une ferme bio, tout herbe &agrave; deux associ&eacute;s, dans un syst&egrave;me autonome et &eacute;conome, qui lui laisse du temps et de la libert&eacute;, dont celle de s&rsquo;engager. (Cr&eacute;dits photo : Catherine Perrot)</figcaption></figure>

</div>
<table border="1" style="width:100%;"><tbody><tr><td><h2><strong>A propos&nbsp; de Solidarit&eacute; paysans</strong></h2><p><a href="https://solidaritepaysans.org/" target="_blank" title="">Solidarit&eacute; paysans</a> est un mouvement de lutte contre l'exclusion en milieu rural. Cette association nationale f&eacute;d&egrave;re des structures d&eacute;partementales et r&eacute;gionales.</p><p>Solidarit&eacute; paysans 44 est une association neutre, qui se mobilise aupr&egrave;s des agriculteurs et agricultrices en difficult&eacute; qui sollicitent un accompagnement. La mission de l'association est d'apporter un conseil et une aide dans les d&eacute;marches ou dans la construction d'un plan d'action en travaillant sur les th&eacute;matiques&nbsp;sociales, familiales, juridiques, techniques et &eacute;conomiques.</p></td></tr></tbody></table><p>&nbsp;</p><table border="1" style="width:100%;"><tbody><tr><td><strong>&gt;&gt;<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/serie-d-ete-cultiver-l-engagement" target="_blank" title="">&nbsp;Retrouvez les autres articles de la s&eacute;rie&nbsp;&laquo;&nbsp;Cultiver l&rsquo;engagement&nbsp;&raquo;</a></strong></td></tr></tbody></table>


Série d’été : « Cultiver l’engagement » (3/6). Cet été, Pleinchamp part à la rencontre d’agriculteurs et d’agricultrices qui cultivent le sens du collectif, l’attachement au territoire, ou encore la tradition de solidarité et d’ouverture. Eleveur laitier bio, Steeve Moreau a bénéficié il y a 15 ans de l’accompagnement de Solidarité paysans 44. Depuis qu’il a retrouvé une situation stable et saine, il a décidé de devenir, à son tour, bénévole pour donner un coup de main aux agriculteurs en difficulté.

Steeve Moreau : « Je suis bénévole à Solidarité paysans pour rendre ce que l’on m’a donné »

<p>La campagne de vaccination expresse d&eacute;clench&eacute;e trois semaines apr&egrave;s <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/un-premier-cas-de-dermatose-nodulaire-detecte-dans-un-elevage-bovin-en-savoie" target="_blank" title="">la d&eacute;tection d&rsquo;un premier foyer de dermatose nodulaire contagieuse (DNC)</a>, combin&eacute;e &agrave; l&rsquo;abattage des troupeaux contamin&eacute;s et au renforcement des mesures de bios&eacute;curit&eacute;, va-t-elle permettre de contenir la maladie virale apparue en Savoie le 29 juin dernier&nbsp;? La question est pos&eacute;e car pour l&rsquo;heure, le nombre de foyers continue de progresser. En date du 25 juillet, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture en recensait 39, toujours contenus dans les deux d&eacute;partements savoyards, alors que la zone r&eacute;glement&eacute;e d&eacute;borde dans l&rsquo;Ain et dans l&rsquo;Is&egrave;re. La maladie, exclusivement bovine, s&rsquo;est invit&eacute;e sur le Tour de France cycliste dont le trac&eacute; de la 19<sup>&egrave;me</sup> &eacute;tape reliant ce vendredi Albertville &agrave; La Plagne a &eacute;t&eacute; modifi&eacute; en raison de la d&eacute;couverte d&rsquo;un foyer, la direction de course faisant montre de &laquo;&nbsp;<em>d&eacute;sarroi</em>&nbsp;&raquo; &agrave; l&rsquo;endroit des &eacute;leveurs concern&eacute;s.</p><h2>La contre-attaque des autorit&eacute;s</h2><p>L&rsquo;agilit&eacute; des organisateurs du Tour de France n&rsquo;a &eacute;gale que celle des autorit&eacute;s. Outre le d&eacute;clenchement de la vaccination des 300.000 bovins localis&eacute;s dans la zone r&eacute;glement&eacute;e, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dnc-les-indemnisations-plus-rapides-et-plus-consequentes" target="_blank">le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture a fait le forcing sur les proc&eacute;dures d&rsquo;indemnisation</a>, en s&rsquo;engageant &agrave; verser une avance de tr&eacute;sorerie dans les jours suivant l&rsquo;abattage et en allongeant la p&eacute;riode d&rsquo;improductivit&eacute; prise en compte dans le calcul de l&rsquo;indemnisation globale, le tout assorti d&rsquo;un accompagnement psychologique renforc&eacute;, pour tenter d&rsquo;amoindrir, si tant est que ce soit possible, le pr&eacute;judice moral subi par des &eacute;leveurs orphelins de leur troupeau. &laquo;&nbsp;<em>Je veux saluer et remercier les exploitants qui ont accept&eacute; ce sacrifice pour sauver l'&eacute;levage. Ce sont des h&eacute;ros</em>&nbsp;&raquo;, a d&eacute;clar&eacute; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/en-savoie-la-ministre-de-l-agriculture-defend-sa-strategie-contre-la-dnc" target="_blank">la ministre Annie Genevard au chevet des &eacute;leveurs jeudi</a>, sans toutefois faire taire les critiques sur la strat&eacute;gie de d&eacute;peuplement total et non cibl&eacute;e des troupeaux contamin&eacute;s, vilipend&eacute;e par la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne.</p><h2>Contenir l&rsquo;&eacute;chapp&eacute;e</h2><p>Outre les retours d&rsquo;exp&eacute;rience des &eacute;pid&eacute;mies pass&eacute;es dans les Balkans, en Gr&egrave;ce et en Bulgarie, la balance b&eacute;n&eacute;fices / risques a sans doute pes&eacute; dans la d&eacute;cision. De par son mode de transmission, &agrave; savoir des piq&ucirc;res d&rsquo;insectes de type stomoxe ou taons, la maladie offre peu de prise alors que ses impacts directs et indirects sont potentiellement d&eacute;vastateurs, avec notamment des effets collat&eacute;raux sur l&rsquo;export de bovins vifs &agrave; destination des pays tiers, certains ne reconnaissant pas le principe des zonages r&eacute;glement&eacute;s. Il faut dire aussi que la multiplication des &eacute;pizooties ces derni&egrave;res ann&eacute;es - IAHP, FCO, MHE, tuberculose bovine - incite les autorit&eacute;s &agrave; mettre le grand braquet et &agrave;&nbsp;s&rsquo;&eacute;viter un proc&egrave;s en passivit&eacute; qui ne manquerait pas d&rsquo;&ecirc;tre instruit en cas d&rsquo;&eacute;chapp&eacute;e de la DNC. Du c&ocirc;t&eacute; du col des Saisies (Savoie), les h&eacute;ros de la route ne verront pas les h&eacute;ros des champs.&nbsp;Ce n&rsquo;est que partie remise.</p>


[Edito] La dermatose nodulaire contagieuse s’est invitée sur le Tour de France en modifiant le tracé de la 19ème étape en raison de la découverte d’un foyer, en espérant que la maladie vectorielle, contenue dans les Savoie, ne fasse pas son propre tour.

DNC : une course contre la montre et si possible sans échappée

<p><strong>Conjoncture &ndash;</strong> Plusieurs sources d&rsquo;information font remonter des difficult&eacute;s dans l&rsquo;approvisionnement en CO2&nbsp;liqu&eacute;fi&eacute; dans leurs entreprises. Ce gaz r&eacute;frig&eacute;rant est utilis&eacute; dans de nombreux process, notamment pour la production de viande hach&eacute;e pour le secteur de la viande. La production du CO2&nbsp;est un sous-produit de l&rsquo;industrie de la production d&rsquo;engrais azot&eacute; et doit &ecirc;tre liqu&eacute;fi&eacute; pour &ecirc;tre transport&eacute;. Or depuis 2022 et le d&eacute;but de la guerre en Ukraine, cette industrie a &eacute;t&eacute; fortement impact&eacute;e par l&rsquo;envol&eacute;e des co&ucirc;ts de production avec pour cons&eacute;quence une forte baisse des disponibilit&eacute;s de CO2&nbsp;liquide. Or les besoins de gaz sont en forte croissance, avec de tr&egrave;s nombreuses applications (chimie, nucl&eacute;aire, sant&eacute;, industrie agroalimentaire&hellip;). Cette tension dans l&rsquo;approvisionnement montre une grande fragilit&eacute; aupr&egrave;s d&rsquo;un produit qui ne fait pourtant pas de bruit, hors &eacute;mission responsable du r&eacute;chauffement climatique.</p><p>Il n&rsquo;y a pas d&rsquo;impact majeur sur la production, m&ecirc;me si certains abattoirs ont r&eacute;duit leur activit&eacute; de production de steak hach&eacute;. Cela tombe &agrave; une p&eacute;riode creuse en termes de besoins. On le sait moins, mais 80&nbsp;% de la fili&egrave;re porc et 60&nbsp;% de la fili&egrave;re volaille sont &eacute;tourdis avec du CO2&nbsp;avant d&rsquo;&ecirc;tre abattus. Ce sujet m&eacute;rite d&rsquo;&ecirc;tre suivi de pr&egrave;s.</p><p>Sur le plan de la production, les &eacute;leveurs se r&eacute;jouissent de la p&eacute;riode pluvieuse qui arrose le pays et qui va faire beaucoup de bien aux ma&iuml;s ou aux prairies qui ne sont pas grill&eacute;es. Les temp&eacute;ratures sont &eacute;galement plus agr&eacute;ables, voire m&ecirc;me un peu fra&icirc;ches le matin &agrave; la grande satisfaction des bovins qui pr&eacute;f&egrave;rent des temp&eacute;ratures de 15/20&deg;C. Les premiers mouvements de vacanciers n&rsquo;ont pas d&rsquo;impact positif sur les ventes de viande bovine sur les zones de vill&eacute;giature. Le prix &eacute;tant souvent l&rsquo;argument avanc&eacute; pour le choix des concepteurs de menus. Les touristes qui vont sillonner la France vont n&eacute;anmoins pouvoir profiter de notre gastronomie. Mais pour les jeunes g&eacute;n&eacute;rations, le burger tiendra toujours une belle place dans les ventes estivales face au d&eacute;clin des viandes &agrave; griller. Cela repose la question de &laquo;&nbsp;l&rsquo;&eacute;quilibre mati&egrave;re&nbsp;&raquo; dans les entreprises qui se retrouvent &agrave; congeler des pi&egrave;ces qui ne trouvent pas preneur &agrave; la saison.</p><p>Les abatteurs ont peu de besoins, mais ils restent confront&eacute;s &agrave; une offre toujours tr&egrave;s modeste dans les &eacute;levages. Pour assurer les volumes, ils font appel aux engraisseurs, qui ont mis &agrave; l&rsquo;engraissement des animaux pour combler le manque saisonnier de production. Ces mises en place se sont faites au prix fort au printemps. Les abatteurs se doivent de respecter ces co&ucirc;ts de production, pour permettre &agrave; ce syst&egrave;me de perdurer.</p><p><a href="https://www.pleinchamp.com/les-cours/betail-vif" target="_blank">Cliquer ici pour retrouver tous vos cours sur le b&eacute;tail vif </a></p>


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